mardi, juillet 2

Récapitulatif.


En gros, la no-life qui est en moi s'est bien amusée. Bon, c'est vrai, il y a eu l'épisode du chien, aussi énorme qu'un humain, qui m'a presque violée (et en plus, je n'aime pas les chiens, donc ça, c'est fait). Puis il y a eu la nuit blanche et le manque d'oreillers, l'espace disons... on ne peut plus restreint pour dormir, coincée entre la toile de la tente et le matelas trop petit. Puis il y a eu les pieds gelés parce que oui, nous, nous avons laissé la tente ouverte toute la nuit sans le savoir. Au petit matin, malgré les chaussures (et trempées de la veille), on grelotait. Je me suis levée avant tout le monde, pour la simple raison que je ne me suis pas endormie. Moi qui ait l'habitude de dormir avec 4 oreillers pour un lit simple, c'était contrariant de dormir par terre. Enfin la soirée en a valu le coup... c'était vraiment top.

Malgré le mal qu'on a eu à trouver le chemin, et après la révélation de mon guide comme quoi Jésus ne s'était pas fait crucifier mais pendre (comme quoi), on a fini par trouver la jolie maison et surtout... l'énorme jardin. Je suis arrivée avec une heure de retard sur l'horaire prévue, ce qui fait qu'ils avaient déjà descendu les bouteilles de soda et qu'ils avaient déjà allumé le son, les lumières et tous enlevé leurs chaussures pour... sauter sur le trampoline. Ah ! le trampoline. Là, ce n'est plus la no-life, mais la fille réservée qui est en moi qui a resurgi. J'ai fini par prendre sur moi et retirer mes chaussures... mais je n'ai pas bougé. Le secret, c'est d'attendre. Parce que quelques rires plus tard (et surtout quelques verres) j'ai finalement décoincé. Et au final, c'était une soirée géniale. Dans l'après-midi, j'avais acheté avec ma mère deux paires de chaussures et une robe, ainsi qu'un petit sac vert qui est à tomber. Alors j'ai mis la robe le soir même et je l'adooore.

J'ai montré des vidéos de Cyprien et de Norman à ma mère, là. En me faisant à manger. Elle a bien rigolé. C'étaient les vidéos sur les moustiques et sur les fautes d'orthographe. J'ai commencé à aérer et ranger ma chambre mais quand ma mère m'a demandé de descendre pour lui raconter ma soirée, j'ai baissé les bras. Me voilà, de nouveau en haut, à taper sur le clavier telle une no-life pur-sang. J'ai des envies de soleil, de piscine chaude et de plage rien qu'à moi. Mais c'est bon de rêver, hein? 

Ma mère m'a demandé de regarder les horaires et les films au cinéma pour qu'on y aille toutes les deux ce soir. On a choisi un film d'épouvante, The Bay. Je ne regarde que des films d'horreur avec elle... parce que sinon son côté sensible reprend le dessus et croyez-moi vous ne voudriez pas voir ça. De toute manière, vaut mieux voir un truc pareil avec Mum qu'avec mon frère, parce qu'il aurait ramené sa copine et que moi, j'aurais eu personne à agripper. Et je me connais, une fois devant un film d'épouvante et dans une salle de cinéma, un rien m'effraie. Faut dire que quand on choisit un film d'horreur, hein... Mais, ça a été prouvé : la plupart des gens qui choisissent de voir des films d'horreur (au cinéma) ne le font pas pour avoir peur. C'est problématique puisque ce genre de films... fait, peur. Je ne sais pas. Où est la logique humaine ?

Depuis hier soir, où on a dansé sur plein de musiques, j'ai Get Lucky dans la tête. Cette chanson est juste ignoble, alors ma tête explose et ça ne veut pas sortir. Mais maintenant chaque fois que je l'écoute, je la hais un peu moins, parce qu'elle me rappelle hier soir. On s'était tous affalés sur le trampoline avec les couvertures et les bonbons et, pour ceux qui fumaient, moi non comprise, des filtres, des feuilles et du tabac. A, au début de la soirée, avait fait un truc bizarre mais qui m'a bien fait rire (et marquée aussi). Elle avait enroulé un lardon dans une feuille et elle avait mis le feu, avec un briquet, au rouleau. Au lieu de dire que c'était une cigarette de lardon, elle a dit que c'état un rouleau de printemps. Et le vieux lardon a mal fini. 

Ma tête flanche. Pas dormi cette nuit. (Grrr, les oreillers !) Je veux piquer du nez. En fait je suis en train de piquer du nez. Littéralement.




20h14


Il pleut. Il pleut alors que, pour une fois, je voulais sortir. J'en ai marre de ce temps. On est en été, merde !




7 commentaires:

  1. Yooooo! (j'te laisse le doute, hein, tu sais pas à qui répondre, avoue!)

    (hey, maintenant, ils foutent des photos pour t'identifier comme non-robot, genre - season 641589 -le deuxième étant une photo douteuse de chiffres flous)

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  2. Ben dis doncc, trois fois, ils s'étaient enfilés toute une rasade de médocs, ou quoi? xD

    C'est l'été, que veux-tu. n_n

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  3. En fait, t'y es jamais allée, à cette soirée, c'est que dans ta tête. 8D

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  4. J'viens de voir un documentaire sur Venise. Et je repense à Indemne, encore...

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  5. Je lui ai trouvé un nouveau nom, à ce fichu Eshmé. Et son sourire n'arrête pas d'envahir Aphelia, c'est étrange - comme si son histoire attendait ce moment où il quitterait Venise, comme si son histoire ne pouvait pas être racontée à Venise, et qu'Indemne était vouée à l'échec de toute manière. Je l'imagine partout, maintenant, en tant qu'ombre, en tant que silhouette rassurante, discrète, presque invisible ; au coin d'une ruelle, d'un chapitre, voyageant dans chaque ville, croisant chaque autre personnage, laissant son empreinte légère entre toutes les lignes.

    L'image que j'ai de Venise, ce soir, se révèle assez bizarre. Une cité, une péninsule qui, insensiblement, se replie sur elle-même, oublie la vie extérieure pour ses propres plaisirs. Et, à l'intérieur de ses venelles, en voguant sur ses canaux sombres, on ne fait que s'enfouir un peu plus dans l'Adriatique, avec elle, on s'immerge, on se noie, dans la joie et les plaisirs, dans la terreur d'être fait prisonnier, n'importe. Elle t'entraîne. Venise se suffit à elle-même, dans ma tête, et soit tu luttes, soit tu te tirailles entre sa beauté, sa crasse et l'attirance du monde, le vrai monde, en dehors de ses murs, soit tu acceptes sa nature. Ainsi tu restes - ou tu pars à jamais. A jamais parce qu'aux rares instants de répit, de retrouvailles, tu te sens comme un étranger, comme un magicien repenti qui connaît tous les secrets des tours auxquels il assiste. Et bien qu'il admire la technique, estime le système ingénieux, il se trouve incapable d'éprouver un enthousiasme aussi puissant que ses voisins, profanes. Il sourit avec nostalgie, et ses yeux brillent ; cependant ils brillent des souvenirs, du passé, et non de l'attrait du présent.

    Venise. Avant, je n'aurais jamais cru qu'Eshmé disposerait de l'envie et du pouvoir, surtout, de la quitter. Il partait par obligation, tu vois? A cause de personnes autres, de circonstances indépendantes de sa volonté. Et puis, voilà, aujourd'hui... il n'est pas fort, ni imposant, mais il n'est plus faible. Il me paraît magnifique, tu sais. Humainement parlant.

    Bref. Bonne nuit?

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  6. Hm. Journée intensive Skyrim, mais j'suis trop déçue. ): J'ai fait tout un tas de quêtes liées à une sorte de guilde majeure, et... et... c'est tout. Ça s'finit d'un coup, j'en deviens le maître, voilà, vous pouvez applaudir. Avec évidemment le connard de service (mais si, tu sais, celui dont j'aimais bien la voix!) qui se révèle être l'horrible machiavélique tyrannique méchant, que tu tues, et puis basta. Aha. Tu t'en moques. Hm.

    Et toi?~

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  7. Pour Alaska; en fait, ça dépend de ce que tu voudrais vraiment faire, si les époques importent beaucoup, ou si c'était juste une idée qui te plaisait. Je remarquais ça parce que souvent, lorsque j'ai pleins de pistes pour des intrigues et que ça part dans tous les sens, je les regroupe, tu vois? Enfin, pas immédiatement - des fois, c'est la révélation, en une seconde, les liens se forment et scintillent dans ta tête, t'as l'impression d'être un pur génie à ce moment. (a)
    Ainsi, vu que tu t'éparpilles beaucoup (sans que cela soit un mal) et commences sans finir tout de suite, je pensais à la fusion des deux histoires pour les renforcer, tu comprends? En faire quelque chose d'encore meilleur, d'encore plus fourni, même si je doute pas que cela serait génial séparé~
    Après, c'est vrai que le cadre change entre les deux, mais pas tant que ça, à mes yeux - années 90, 2000, 2010, ça se ressemble vachement plus que si l'une se déroulait en 82 ou 76. Et surtout, moonfire me paraissait pas ancrée spécialement dans une époque, si? La placer avant ou après aurait pas trop d'incidences sur l'intrigue?
    Puis de ce que je me souviens d'Alaska, elle s'apparentait beaucoup à Aloyse... non? (rappelle-toi quelle mémoire j'ai!)Donc réunir ne me semblait pas être une mauvaise idée, sauf que je suis pas l'auteur. @__@

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